un vendredi matin sur la terre ...

Soleil sur l'estuaire, Hippie ronronnante.

Sacs à boucler et révisions à terminer peut-être ... Mais non.

Penser à Opoul, il y a deux semaines, deux heures, deux minutes ?

Terminer une lettre à un absent, y mettre des couleurs et des photos.

Repenser à ma lecture d'hier soir ... j'ai ouvert "On peut se dire au revoir plusieurs fois", alors, bien sûr je ne l'ai refermé qu'à la dernière page. Merci David Servan-Schreiber, merci une nouvelle fois pour votre sincérité, votre simplicité, votre humanité. Oui, ceux qui restent reliés à vous par le coeur auront le privilège de sentir votre présence, votre souffle sur la joue.

Partager cette joyeuse certitude avec mes parents.

Vendredi, marché, donc acheter des légumes, des fruits, des oeufs, de la confiture de mûres, à vous que j'ai tant de chance de connaître.

Mais d'abord prendre une vraie pause de naturopathe, assise à une terrasse, 9h du matin, avec un petit café et un pain au chocolat de chez Aymé.

Sourire en pensant à mes enfants.

Rentrer et croiser Tibout', mon tigré avec qui j'ai tant partagé depuis plus de 7 ans, qui a choisi d'aller habiter ailleurs, à quelques maisons d'ici, mais qui se laisse caresser, qui m'écoute, qui cligne des yeux.